Le 14 décembre 2025, un acte horrible a secoué l'Australie, lors d'une célébration d'Hanoucca sur Bondi Beach, à Sydney. Deux hommes ont ouvert le feu sur la foule, entraînant la mort de 15 personnes et faisant de nombreux blessés, y compris des enfants et des survivants de la Shoah. Cet événement tragique a été rapidement qualifié par les autorités comme un attentat antisémite ciblant la communauté juive.
Des motivations inquiétantes
Les enquêteurs ont établi que les agresseurs, un père et son fils, étaient vraisemblablement motivés par l'idéologie de l'État islamique, à la suite d'un séjour dans une région des Philippines notoire pour ses activités jihadistes. Des drapeaux et des explosifs ont été découverts dans leur véhicule, renforçant l'hypothèse d'un acte terroriste.
Les réactions à cette tragédie ont afflué des quatre coins du monde. Le Premier ministre australien Anthony Albanese a qualifié cet acte de « terrorisme antisémite » et a promis une réévaluation des lois sur les armes ainsi que des stratégies pour lutter contre l'extrémisme. À l'international, des figures telles que Donald Trump et Emmanuel Macron ont exprimé leurs condolences, tout en soulignant la nécessité d'une mobilisait globale contre l’antisémitisme.
Pour la communauté juive mondiale, les funérailles des victimes ont été empreintes d'une émotion intense, illustrant à la fois un deuil collectif et une angoisse grandissante face à une augmentation des actes antisémites, accentuée par le conflit israélo-palestinien.
Un mélange d'idéologies
Cet incident tragique met en lumière un phénomène plus large : l'antisionisme radical ne doit pas être considéré comme un simple désaccord politique mais comme un terreau fertile pour la haine, parfois violente. Comment comprendre cette hostilité envers Israël qui semble disproportionnée par rapport à d'autres conflits mondiaux ? Cette haine ne vise pas seulement les politiques israéliennes : elle s'attaque à l'existence même d'un État juif.
La diabolisation d'Israël
Les discours antisionistes se nourrissent d'une diabolisation d’Israël, le réduisant à un symbole du Mal, un bouc émissaire facile qui soulage les frustrations de nombreux individus, y compris ceux ayant des antécédents de discrimination. Cette dynamique rappelle des moments sombres de l'histoire, où les Juifs étaient caricaturés et réduits à des stéréotypes.
Dans un contexte où des leaders intellectuels semblent ignorer la complexité de la situation, il est essentiel de venir à une analyse rigoureuse. Les adeptes de l'antisionisme radical rendent légitimes des comportements de haine, inversant les rôles de victimes et bourreaux.
En somme, cette hostilité n'est pas un simple combat pour la justice, mais un affrontement civilisationnel. Le combat contre cette haine ne concerne pas uniquement l'Australie, mais bien l'ensemble de la communauté internationale.
Les experts, comme le sociologue Henri Goldnadel, mettent en garde contre cette dérive : "Cette critique d'Israël, qui dépasse la simple légitimité, devient une insulte à une nation et ses habitants". Alors que les tensions s'intensifient, le monde est appelé à se mobiliser contre toutes les formes de haine, afin d'éviter que de telles tragédies ne se reproduisent.







