Les agents du Louvre ont adopté une nouvelle journée de grève ce jeudi, marquant ainsi le troisième jour de leur mobilisation. Ils s'opposent principalement aux conditions de travail qu'ils jugent insuffisantes. Seules quelques salles, y compris le célèbre « parcours chefs-d’œuvre », demeurent accessibles aux visiteurs, permettant d'admirer des pièces emblématiques comme la Joconde et la Vénus de Milo.
Malgré l’ouverture partielle de certaines sections, le musée a dû fermer ses portes le lundi précédent en raison de la grève. Une délégation représentant les agents a été reçue par le ministère de la Culture afin d'explorer des solutions à ce conflit persistant. Selon les syndicats, notamment la CFDT et la CGT, les problèmes de sous-effectifs et la dégradation des infrastructures sont des points de préoccupation majeurs.
Alors que le ministère a promis d'annuler une baisse de 5,7 millions d’euros des dotations publiques et d'envisager de nouveaux recrutements, les représentants syndicaux estiment que ces mesures sont loin d'être suffisantes pour répondre aux préoccupations des agents. Les employés, réunis en assemblée générale ce matin, ont réaffirmé leur détermination à lutter pour leurs droits et pour une amélioration significative de leur environnement de travail.
Il est à noter qu'une récente étude de l'Le Monde souligne que l'augmentation des tarifs pour les visiteurs non-européens a également suscité des mécontentements, amenant à la question de l'accessibilité du musée pour tous. En conséquence, cette grève est non seulement un cri de ralliement pour des droits des employés, mais aussi un questionnement sur l'avenir de la culture accessible à tous en France.







