Le 16 décembre 2025, le tribunal correctionnel de Saint-Malo a jugé, en son absence, une femme de 52 ans pour des violences aggravées sur mineur. L’affaire remonte à juillet 2022, lorsque le père d’un petit garçon a remarqué des brûlures sur le bras de son fils après l'avoir récupéré à la sortie de l'école. Dans le cadre d'un droit de visite, l'enfant a déclaré avoir été volontairement brûlé à la cigarette par une voisine.
Les faits se sont déroulés alors que l’enfant était chez sa mère à Dinan, en Bretagne. Selon Le Télégramme, la voisine n’a pas porté plainte malgré l’incident. Lors de son audition, elle a nié les accusations, affirmant que l'enfant lui avait craché dessus après qu'elle lui a demandé d'arrêter de caresser son chien, entraînant un contact accidentel avec sa cigarette.
Une condamnation sans appel
Malgré les dénégations de la prévenue, l’avocate de la victime a souligné que les explications fournies ne correspondaient pas aux blessures observées sur le jeune garçon. Le tribunal a retenu cette version des faits, condamnant la quinquagénaire à six mois de prison avec sursis et à verser 2 500 euros de dédommagement à l’enfant.
Ce cas a suscité une vive réaction dans les médias nationaux, certains spécialistes pointant du doigt la nécessité d'une vigilance accrue face aux violences subies par les mineurs. Midi Libre évoque également la responsabilité des adultes dans la protection des plus jeunes et souligne l'importance de signaler tout comportement suspect ou violent.
Cette affaire rappelle les défis auxquels sont confrontés les enfants et les familles dans des situations de violences domestiques et la nécessité de mesures de protection adéquates. Les experts recommandent une meilleure sensibilisation auprès des parents et des établissements scolaires pour prévenir de tels incidents.







