Adeline Luçon, 35 ans, résidente de Saint-Lambert-du-Lattay, a récemment ouvert les yeux sur les défaillances alarmantes du système de santé mental en France, notamment dans la région d’Angers. Sa lutte pour faire hospitaliser ses deux parents souffrant de troubles psychiatriques révèle une réalité sombre de la prise en charge des maladies mentales dans le pays.
Le catalyseur de son indignation fut le vote du budget de la Sécurité sociale le 9 décembre, un événement qui, selon elle, ne fait qu'aggraver une situation déjà critique. La mère de deux enfants a exprimé sa frustration sur les réseaux sociaux, soulignant que les coupes budgétaires dans les soins de santé menacent la survie du système hospitalier public, déjà sur le fil du rasoir.
Dans un récent article de Ouest-France, le chef des urgences du CHU d’Angers a également jeté un cri d'alarme. Selon lui, la situation devait être régulièrement évaluée mais reste inacceptable, avec trop de patients en détresse attendant désespérément un traitement approprié.
La réalité est tristement illustrée par les récentes déclarations de Force Ouvrière, qui a signalé des patients contraints de dormir sur des brancards en attendant des soins. Ces conditions inhumaines ne font qu'augmenter l'angoisse et le besoin urgent d'un système de santé plus robuste.
En partageant son histoire sur les réseaux sociaux, Adeline a reçu un soutien inattendu de condisciples confrontés à des difficultés similaires. Ce phénomène souligne l'importance de créer un réseau de soutien autour des personnes affectées par des troubles mentaux, non seulement pour les patients, mais aussi pour leurs aidants, souvent épuisés. La situation exige une action immédiate pour réformer un système qui semble à la dérive. Dans un pays où la santé mentale est souvent négligée, il est temps que les voix des aidants comme Adeline soient entendues.







