Face à une hausse inquiétante des impayés, les fournisseurs d'énergie sont nombreux à demander un dépôt de garantie lors de la souscription à un contrat. Cette mesure vise à sécuriser les paiements, d'autant plus que les impayés ont enregistré une augmentation de 24 % l'année dernière, selon le Médiateur national de l'énergie.
Un contexte économique alarmant
Depuis 2019, le nombre d'impayés a crû de 85,3 %, exacerbée par des conditions financières de plus en plus difficiles pour de nombreux foyers. Les fournisseurs, en réponse, introduisent un dépôt de garantie, qui peut atteindre jusqu'à 600 euros, pour se prémunir contre les non-paiements. Ce dépôt s'applique généralement aux clients ayant déjà des antécédents d'impayés ou ceux disposant d'un RIB d'un compte bancaire hors de l'Union Européenne.
Une pratique variable selon les fournisseurs
Il est important de noter que certains fournisseurs, tels qu'EDF, Engie et Ilek, n'imposent pas de dépôt de garantie. Les montants varient également : Mint Energie, Vattenfall et Octopus Energy demandent un minimum de 250 euros, tandis qu'Ohm Energy requiert 500 euros. Pour les consommateurs, ce dépôt pourrait représenter un défi financier, mais il est généralement remboursé lors de la clôture du contrat, à condition qu'aucun impayé ne soit constaté.
Conditions de remboursement à vérifier
Les clients peuvent également bénéficier d'un remboursement anticipé, souvent après douze mois d'abonnement sans incident de paiement. Avant de s'engager, il est essentiel de lire attentivement les conditions générales de vente pour comprendre la politique de dépôt de garantie de leur fournisseur. Ainsi, les clients pourront mieux anticiper les coûts associés à leur contrat d'énergie.







