Le tribunal correctionnel de Nanterre a rendu son verdict, condamnant une nourrice de 42 ans à deux ans et demi de prison ferme pour avoir empoisonné une famille juive à Levallois-Perret. Cette décision intervient suite à des actes imputés à la professionnelle, qui a reconnu avoir mélangé des produits chimiques dans des boissons destinées aux parents des enfants qu'elle gardait.
En janvier 2024, l'accusée, originaire d'Algérie, avait déjà des antécédents de tensions avec la famille concernant sa rémunération. Lors de son interrogatoire, elle a avoué avoir versé des produits ménagers dans des bouteilles d'alcool, poussée par le désir de revanche. Bien que la cour ait reconnu l'intention d'empoisonnement, la nourrice a été relaxée des accusations d'antisémitisme. Les éléments factuels, tels que des propos tenus à son encontre, avaient été obtenus sans la présence de son avocat, ce qui a soulevé des questions quant à leur validité judiciaire.
Les faits ont suscité de vives réactions au sein de la communauté juive, qui a exprimé sa consternation face à cette affaire. Selon des experts, cette situation met en lumière des tensions persistantes et souligne la nécessité de luttes contre toutes formes de discriminations. Le CRIF a ainsi réagi, appelant à des mesures pour protéger toutes les familles sur le territoire. L'affaire pourrait également ouvrir la porte à un débat plus large sur la sécurité des familles victimes d'actes malveillants dans leur quotidien.
Reste à voir comment cette affaire influencera le climat social et les relations intercommunautaires dans la région, alors que la société française tente encore de surmonter de vieux démons.







