Qui n'a jamais vu un seau rempli de cendres refroidies près de la cheminée, prêt à être utilisé comme un engrais dans le jardin ? Avec l'arrivée de l'automne, tout jardinier se demande : les cendres de bois sont-elles vraiment bénéfiques pour le potager, comme le pensaient nos ancêtres ? Les paysagistes contemporains partagent des idées bien plus novatrices, permettant de découvrir l'importance des cendres dans un jardin écoresponsable.
Une tradition revisitée : les cendres de bois comme alliées
Historiquement, les jardiniers et leurs prédécesseurs utilisaient les cendres de bois, riches en potasse et éléments bénéfiques, pour enrichir la terre. Cependant, face à de nouvelles pratiques de gestion des déchets et à une conception plus réfléchie du jardinage, il est temps d’actualiser ces vieilles pratiques.
Utilisations innovantes des cendres au jardin
Les paysagistes d'aujourd'hui exploitent les cendres de bois bien au-delà de la simple fertilisation :
- Anti-glace naturel : En automne, étendre les cendres sur les surfaces glissantes aide à prévenir les chutes, tout en restant sans effet néfaste sur la pelouse.
- Répulsif pour nuisibles : Efficace contre les limaces et escargots, la cendre peut être étalée autour des jeunes plants pour protéger le potager.
- Paillage décoratif : En plus de limiter les mauvaises herbes, les cendres servent à embellir le sol autour des arbustes et arbres fruitiers.
Précautions et bonnes pratiques
Cependant, il est essentiel de ne pas abuser de ce potentiel. Un excès de cendres peut rendre le sol trop alcalin, nuisant ainsi à certaines plantes. Les sols déjà calcaires ou secs ne bénéficient pas de l'ajout de cendres. Une règle de base est d’appliquer pas plus de 70 grammes par mètre carré chaque année, de préférence avant les pluies d'automne. L'intégration optimale des cendres passe par un épandage léger et un bon mélange avec la terre existante.
La cendre de bois, lorsqu’elle est utilisée à bon escient, devient alors un précieux atout pour un jardin durable. Plutôt que de la voir comme un simple reste de combustion, il convient de l’intégrer dans une stratégie globale de jardinage qui valorise la biodiversité et respecte l’intégrité des sols.







