Récemment, une cyberattaque a entraîné le vol de "quelques dizaines de fiches" confidentielles, selon le ministre de l'Intérieur Laurent Nunez. Cette attaque a eu lieu au sein des systèmes du ministère, mettant en lumière des failles préoccupantes en matière de sécurité.
Les fichiers affectés incluent le Traitement des Antécédents Judiciaires (TAJ) ainsi que le Fichier des Personnes Recherchées (FPR), des bases de données cruciales pour le maintien de l'ordre. Laurant Nunez a précisé sur franceinfo que bien que des millions de données soient potentiellement à risque, seules quelques dizaines ont été confirmées comme extraites jusqu'à présent.
L'incident a été causé par un ou plusieurs cybercriminels qui ont réussi à pénétrer les systèmes pendant plusieurs jours. Ils ont exploité des failles dans les messageries professionnelles pour obtenir des informations d'accès sensibles.
Nunez a pointé du doigt une imprudence dans l'utilisation des mots de passe, certaines informations ayant été échangées en clair sur les messageries. Il a exprimé son inquiétude face à ce manque de prudence. Des mesures d'enquête ont été immédiatement mises en place, avec la saisine de la justice et de la CNIL (Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés).
D'après plusieurs sources comme Le Monde et Libération, un groupe de hackers a récemment revendiqué cette attaque, affirmant avoir accédé à des données affectant plus de 16 millions de personnes. Toutefois, le ministre a fermement contesté cette assertion, la qualifiant de "fausse information" et affirmant qu'aucune demande de rançon n'avait été formulée. "Cela ne met pas en danger la vie de nos compatriotes", a-t-il ajouté.
L'Office anti-cybercriminalité (OFAC) est désormais chargé de l'enquête pour déterminer l'ampleur exacte de cette compromission et pour identifier les failles qui ont permis cette intrusion.







