Le procès s'ouvre à Nantes
Le 15 et 16 décembre 2025, le tribunal de Nantes a examiné le cas d'un ancien animateur périscolaire de la ville de Rezé, accusé d’agressions sexuelles sur treize jeunes enfants entre 2017 et 2019. À 61 ans, l'homme nie fermement les accusations portées contre lui.
Selon des témoignages recueillis par Le Parisien, cet individu, qui avait quitté le domaine de la grande distribution pour le milieu éducatif en 2016, est suspecté d'avoir eu des comportements inappropriés envers plusieurs enfants, dont douze élèves de maternelle. Ses collègues ont noté qu'il était souvent décrit comme « trop proche » de certains enfants, en particulier des filles, et un avertissement avait été émis en 2018 suite à un incident où il avait embrassé une ancienne élève sur les lèvres.
Des témoignages alarmants
La situation a pris une tournure sérieuse en 2019, lorsque les parents d'une fillette ont fait part des interactions troublantes de l'animateur. Son père a relaté : « Notre fille est rentrée en disant qu’elle allait se marier avec lui et qu’il l’avait embrassée sur la bouche, que c’était un secret ». Ce témoignage a constitué le déclic pour amorcer une enquête officielle.
Malgré l'absence de fichier pédopornographique sur ses appareils électroniques, le procureur de la République a requis une peine de cinq ans de prison, accompagnée d'un mandat de dépôt à délai différé. Le délibéré est attendu pour le 22 janvier, et de nombreuses personnes, y compris des psychologues de l'enfance, soulignent la nécessité de protéger les enfants dans les institutions éducatives.
Un appel à la vigilance
Cette affaire soulève des questions cruciales sur la sécurité des enfants dans le milieu périscolaire. Comme l’a noté une spécialiste en protection de l’enfance interrogée par France 24, « Chaque signalement doit être pris au sérieux, et des systèmes d’alerte clairs doivent être établis pour prévenir de telles situations ». Les parents et accompagnateurs sont invités à rester vigilant et à signaler tout comportement suspect.
