Un nouveau chapitre s'écrit pour Rachida Dati alors qu'elle se prépare pour les élections municipales de 2026 à Paris. La ministre de la Culture bénéficie désormais du soutien du MoDem, avec Maud Gatel, cheffe de file du parti, annonçant officiellement ce ralliement.
Dans un entretien accordé à la Tribune du Dimanche, Maud Gatel, présidente du groupe «MoDem et indépendants» au Conseil de Paris, a déclaré : «Il est temps de tourner la page. Nous avons trouvé un écho dans les propositions de Rachida Dati.»
Elle a souligné les défis majeurs de la capitale, notamment la dégradation de l'espace public et la fuite des familles, insistant sur la nécessité d'une nouvelle vision pour Paris. Gatel a ajouté : «Notre capitale mérite d'être administrée avec passion. Rachida Dati, en tant que maire, saura faire briller Paris de nouveau.»
Une convergence visionnaire pour l'avenir de Paris
Cet alliance entre le MoDem et Dati n'est pas uniquement symbolique. Selon Gatel, il existe une «convergence» entre leurs projets : la réduction de la dette pour mieux faire face aux défis climatiques et la fin de l'anarchie dans l'espace public.
Dati est perçue par le MoDem comme «la seule candidate capable d'instaurer un changement véritable», à la différence de Pierre-Yves Bournazel, candidat du parti Horizons d'Édouard Philippe, qui est soutenu par Renaissance. «Avec la réforme électorale récemment adoptée, les Parisiens auront la possibilité d'élire directement leur maire, ce qui accentue l'importance de notre candidature», a ajouté Maud Gatel.
À la question d'une éventuelle alliance avec Bournazel au second tour, elle a précisé que Dati «a fermement déclaré que la liste du premier tour demeurerait identique pour le second».
Selon un sondage réalisé par Le Parisien, une liste de gauche, dirigée par le socialiste Emmanuel Grégoire, arrive en tête des intentions de vote avec 32%, suivie de près par la liste de Dati et du MoDem, à 27%. Bournazel est crédité de 14% des voix, suivi de l'Insoumise Sophia Chikirou avec 13%.







