Dans la nuit du 12 au 13 décembre, le collège Champollion à Dijon a été la proie d'un incendie dévastateur, très probablement criminel. Les autorités évoquent un acte de représailles lié à la lutte contre le narcotrafic dans le quartier. Selon le préfet de la Côte-d'Or, il semble y avoir un lien direct entre cet incident et les opérations de l'État contre les narcotrafiquants, qui gangrènent la région.
Les dommages causés sont si importants que l'établissement restera fermé pendant plusieurs mois pour travaux de réparation. Le président du conseil départemental, François Sauvadet, a confirmé que l'école, située dans le quartier populaire des Grésilles, souffrira d'un long processus de réhabilitation.
Une enquête pour dégradations volontaires par incendie a été lancée par le parquet de Dijon. Des informations recueillies par les autorités révèlent qu'un groupe de trois à cinq jeunes a été observé escaladant une palissade autour du collège avant le déclenchement de l'incendie, comme rapporté par Le Figaro.
Le procureur de la République, Olivier Caracotch, a déclaré que des caméras de vidéosurveillance avaient capturé ces incidents. De précédents actes similaires, tels que l'incendie d'une médiathèque dans le même secteur, soulèvent des préoccupations quant à une tendance à cibler les symboles de la République.
Ce type de violence interroge aussi des experts comme Jean-Pierre Michel, sociologue et spécialiste des dynamiques urbaines, qui affirme que ces actes de violence sont souvent le reflet de tensions sociales exacerbées. Les répercussions de l'inefficacité des politiques publiques sont préoccupantes,
souligne-t-il.
Alors que Dijon s'efforce de préserver la sécurité de ses établissements scolaires, cette situation devient un appel urgent à réévaluer les stratégies mises en place pour combattre le narcotrafic et protéger les communautés de tels actes de violence.







