Dans un contexte où certains membres des Républicains évoquent une possible union avec le Rassemblement national (RN), Valérie Pécresse, ancienne candidate à la présidentielle, a récemment réaffirmé son opposition à une telle alliance. Dans une tribune publiée le 14 décembre dans La Tribune, elle soutient que « la droite n’est pas à vendre ».
Elle poursuit en détaillant : « Après une décennie d'errance politique, la France nécessite un leadership clair, pas une bouée de sauvetage interminable ». Selon Pécresse, le RN et La France Insoumise (LFI) représentent tous deux des voies sans issue pour le pays, affirmant que « LFI, c'est la France divisée et ruinée ».
Valérie Pécresse critique sévèrement le RN, arguant qu'il dissimule un programme économique inspiré de l'extrême gauche et qu'il entretient une posture pro-Poutine et pro-Trump. « S’allier au RN, c’est s’effacer et devenir ses auxiliaires », prévient-elle, illustrant son rejet d'une telle coopération.
La présidente de la région Île-de-France appelle au renouveau de la droite républicaine, exhortant à une coalition entre anciens membres de l'UMP, gaullistes, centristes et déçus du macronisme. Elle affirme que la droite doit se concentrer sur « la redressement de la France », loin de toute idéologie extrémiste.
Cette prise de position fait écho aux récents commentaires de Nicolas Sarkozy dans son ouvrage Le journal d’un prisonnier, où il plaide pour un rassemblement sans exclure aucune composante politique. D'autres figures de la droite comme Xavier Bertrand rappellent également l'importance de se tenir éloigné des extrêmes, affirmant « Ni LFI ni Rassemblement national ».
Avec la montée en puissance des mouvements populistes, l'appel de Pécresse pour une droite républicaine unie pourrait jouer un rôle crucial dans le paysage politique français futur.







