Le ministère des Comptes publics a annoncé, le 23 décembre dernier, une revalorisation salariale pour environ 356 000 agents de la fonction publique à compter du 1er janvier 2026. Cette décision vise à garantir que leurs salaires ne soient pas inférieurs au montant du nouveau Smic, fixé à 1 823,03 euros brut par mois.
En effet, une augmentation de 1,18 % du Smic, équivalente à 12,02 euros brut de l'heure, est prévue. Actuellement, le salaire minimum des fonctionnaires s'élève à 1 801,74 euros, plaçant certains d'entre eux en dessous du nouveau seuil salarial. Pour remédier à cette situation, le gouvernement introduira une "indemnité différentielle" de 21,23 euros, permettant ainsi de respecter les normes salariales sans affecter la structure des salaires de base des agents concernés.
Selon des sources officielles, cette revalorisation touchera une part significative des 5,8 millions d'agents publics en France, suscitant un débat sur la nécessité d'une réflexion plus approfondie sur les conditions de rémunération dans le secteur public. Des experts en économie, tels que Jean-Marc Pujol, estiment que cette mesure est un premier pas, mais que des réformes plus larges sont nécessaires pour améliorer le pouvoir d'achat des fonctionnaires à long terme.
En parallèle, des syndicats comme la CGT ont salué cette initiative, tout en soulignant qu'il reste beaucoup à faire pour garantir des salaires dignes pour l'ensemble des agents de la fonction publique. La question de l'égalité salariale et du pouvoir d'achat est cruciale, notamment dans un contexte où l'inflation inquiète bon nombre de ménages français.







