À partir du 1er janvier 2026, la Bretagne va connaître une véritable révolution en matière de logement avec la réforme du diagnostic de performance énergétique (DPE). Cette initiative vise à améliorer la performance thermique des logements, qui sont souvent classés comme passoires thermiques. Selon Julien Le Moigne de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal Bretagne), cette réforme permettra d'établir des repères plus clairs concernant la consommation d'énergie et l'impact climatique des habitations.
Actuellement, les logements se voient attribuer une étiquette de performance énergétique allant de A à G, A étant le plus performant et G la moins bonne classification. À partir de 2026, les nouvelles méthodes de calcul concernant le DPE viseront à établir des critères plus rigoureux et plus réalistes. Ce changement ne concerne pas que la Bretagne, mais tout le pays, conformément aux engagements de la France en matière de transition énergétique et écologique.
Les nouvelles réglementations visent également à inciter les propriétaires à effectuer des rénovations nécessaires pour améliorer la classification de leur logement. D’après un rapport de l’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), un tiers des ménages français vivent dans des logements énergétiquement inefficaces. Face à ce constat, il est crucial que chacun prenne conscience de sa responsabilité énergétique.
Les experts estiment que ces changements pourraient provoquer une hausse significative des travaux de rénovation et, par conséquent, une amélioration du parc immobilier breton. Cela se traduira par un meilleur confort pour les occupants, ainsi qu'une réduction des factures d'énergie. En effet, un logement mieux isolé permet non seulement de diminuer la consommation d'énergie, mais également d’augmenter la valeur sur le marché immobilier.
Les propriétaires et les locataires doivent donc s'informer sur ces évolutions et envisager les travaux nécessaires pour se conformer à cette nouvelle réglementation. Comme l’indiquent plusieurs spécialistes, "il est impératif d'agir dès maintenant pour éviter d'éventuelles sanctions et optimiser le confort de vie dans nos logements". Enfin, cette réforme s'inscrit dans un ensemble de mesures visant à atteindre la neutralité carbone d'ici 2050 en France.







