Les rues de Beauvau ont été le théâtre d'affrontements intenses entre agriculteurs et forces de l'ordre, suite à la décision controversée d'abattre un cheptel bovin. Le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, a confirmé que quatre manifestants ont été interpellés dans la foulée des incidents, qui se sont produits à la ferme des Bordes-sur-Arize.
Ceciemnt rassemblant environ 500 personnes, ce mouvement s'opposait à l'abattage d'un cheptel de 207 vaches de la race blonde d’Aquitaine, dont un seul animal était atteint de dermatose nodulaire contagieuse (DNC). Cela a suscité colère et désespoir parmi les éleveurs, qui jugent cette euthanasie trop drastique.
Laurent Nuñez a déclaré sur RTL que dans cette assemblée se trouvaient aussi des militants de la mouvance d’ultragauche, qui ont joué un rôle significatif dans l'opposition aux forces de l'ordre, utilisant des méthodes comme les barrages et d'autres moyens d'obstruction. Heureusement, les rapports indiquent qu'il n'y a pas eu de blessés lors des affrontements.
Alors que la polémique enfle autour de l'utilisation d’hélicoptères et de blindés pour dégager les routes, Nuñez se défend en indiquant que les forces de sécurité intérieure ont dû réagir face à des actions hostiles. Il a souligné la présence de militants agissant de manière violente, faisant de cette opération une nécessité pour protéger l'élevage.
Ce conflit, orchestré par des syndicats comme la Coordination rurale et la Confédération paysanne, trouve écho dans d'autres dépôts où des manifestations ont également eu lieu, y compris à Bordeaux et Périgueux. Dans le Lot-et-Garonne, des agriculteurs se sont également mobilisés, utilisant près de 60 tracteurs pour réaliser des opérations symboliques.
Nuñez a affirmé comprendre la détresse des éleveurs mais a insisté sur la nécessité de ces mesures pour garantir l'avenir de l'élevage bovin en France. Les discussions autour de ce sujet révèlent une fracture grandissante entre les pratiques agricoles et les décisions gouvernementales, une situation à suivre de près.







