Le récent désengagement unilatéral de la Région des Pays de la Loire concernant le développement de lignes de covoiturage au nord et au sud de Nantes a provoqué des réactions vives au sein du conseil métropolitain. Ce projet, tant attendu par les usagers, vise à améliorer la mobilité et à réduire la congestion routière dans une métropole en pleine croissance.
Deux lignes de covoiturage à haut niveau de service sont néanmoins sur le point d'être mises en place. La première desservira le nord de la Loire, reliant Savenay, La Chapelle-Launay et Blain, tandis que la seconde s'étendra au sud, suivant la RD 137 jusqu'à Remouillé, dans la vallée de Clisson. Le conseil métropolitain a voté cette mesure à l'unanimité lors de la séance du 12 décembre.
Cependant, cette adoption a été marquée par des tensions croissantes. Selon les déclarations d'élus métropolitains, la région a agi de manière unilatérale
, suscitant des critiques quant à son manque de concertation. La Nouvelle République souligne que ce manque de dialogue entre les autorités régionales et locales pourrait nuire à l'image de la Région et sa capacité à répondre aux besoins de mobilité des habitants.
Pour mieux comprendre les enjeux, des experts du domaine soulignent l'importance d'une planification collaborative. Jean-Michel Ménard, transporteur local, affirme : Les décisions rapides et peu concertées peuvent laisser un sentiment d'abandon chez les usagers. Il est essentiel de suivre un rythme qui respecte les réalités des territoires.
De plus, le désengagement de la Région pourrait avoir des conséquences plus larges sur l'acceptabilité des politiques de mobilité. Ouest-France appelle également à trouver des solutions pérennes pour accompagner les besoins croissants de covoiturage dans cette région dynamique.
Alors que Nantes continue de se développer, la question du covoiturage reste plus que jamais d'actualité. Il reste à espérer que les instances collaboreront pour avancer ensemble vers une mobilité durable et efficace.







