En Bretagne, un réseau d'agriculteurs biologiques lance une campagne pour faire passer le message aux restaurateurs : en hiver, les tomates ne devraient pas avoir leur place sur les menus. En effet, une tomate cultivée sous serre chauffée consomme jusqu'à sept fois plus d'énergie qu'une tomate de saison, soulignant l'importance d'une production alimentaire respectueuse de l'environnement.
Olivier et France-Aimée Chiffolleau, gérants du restaurant la Part des anges à Bécherel, illustrent cette initiative en ne proposant que des légumes de saison sur leur carte. « C’est du bon sens, ce qu’on a toujours fait chez nous », affirment-ils.
Cette démarche s'inscrit dans une tendance plus large en France, où plusieurs chefs et restaurateurs cherchent à réduire leur empreinte écologique. Selon un rapport de l’Agriculture Biologique, l’adoption de pratiques durables est non seulement bénéfique pour l’environnement, mais répond également à une demande croissante des consommateurs pour des plats locaux et de saison.
Des experts en nutrition et en agriculture soutiennent cette initiative. Par exemple, Élodie Dupont, nutritionniste en Bretagne, souligne : « Manger des légumes de saison n’est pas seulement meilleur pour l’environnement, c’est aussi meilleur pour la santé, car ils sont plus riches en nutriments à leur pic de maturité. »
En somme, cet appel à la saisonnalité résonne comme une invitation à repenser notre rapport à l'alimentation, en privilégiant des pratiques qui renforcent les circuits courts et soutiennent l'économie locale. D’ici quelques mois, nous attendons avec impatience de découvrir les en-cas automnaux et hivernaux qui émergeront de cette initiative, témoignant d'une cuisine inventive et respectueuse de notre terroir.







