En 2025, la scène politique française a été secouée par des événements inattendus, malgré l'absence d'élections. Le gouvernement a ainsi connu un turnover notable avec François Bayrou, suivi par Sébastien Lecornu, ancien ministre de la Défense. Lecornu a marqué les esprits en dirigeant un gouvernement qui, pour beaucoup, fait partie des plus éphémères de la Ve République.
Cette année a également été tragiquement marquée par la mort de Jean-Marie Le Pen, une figure controversée qui a façonné le paysage politique français pendant près de cinquante ans. Le Rassemblement National, sous la direction de Marine Le Pen, a vu sa position renforcée par des décisions judiciaires, notamment une condamnation pour des faits liés à des assistants parlementaires au Parlement européen. La réaction du parti face à ces défis témoigne de sa résilience.
Par ailleurs, Nicolas Sarkozy, ancien président, a vécu un véritable bouleversement avec sa condamnation pour « association de malfaiteurs » dans l'affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. Sa peine de prison, qu'il a purgée à la prison de la Santé, a été un coup dur pour l'image des anciennes figures de l'État et a suscité de vives réactions parmi les experts et les politiques.
Les analystes, comme ceux de Le Monde, soulignent que cette année de transition semble préparer le terrain pour les futures élections présidentielles, attisant les tensions au sein des partis politiques, qu'il s'agisse de LR, des Écologistes ou de La France Insoumise. La montée en puissance de nouveaux visages pourrait redéfinir les alliances et les stratégies politiques pour l'avenir.
2025 n'était peut-être pas une année électorale, mais elle a sans doute ouvert une nouvelle page dans l'histoire politique, pleine de défis et de promesses. Alors que la France se prépare pour les prochaines élections, l'impact des événements de cette année pourrait encore résonner longtemps dans le paysage politique national.







