À Caen, Diego Laporal, ancien chef cuisinier devenu boulanger, redonne vie au pain noir breton, un véritable symbole de son enfance en Bretagne. Ce pain unique, chargé de souvenirs, évoque un goût particulier qui le rappelle à sa jeunesse. Ce boulanger passionné, à la tête de la boulangerie Pain Vivant, s’est engagé dans une démarche artisanale qui met en avant la qualité et le respect de l'environnement.
Laporal défend une méthode de boulangerie qui s'inscrit dans une tradition de "temps long", caractérisée par une fermentation au levain naturel pendant plus de seize heures. À Pain Vivant, le blé bio, cultivé localement en Suisse normande, est minutieusement moulu à la pierre, garantissant ainsi la fraîcheur et la qualité des farines utilisées. Cette approche artisanale, couplée à une cuisson au feu de bois, participe à créer un pain à la croûte croustillante et à la mie aérée, idéal pour accompagner diverses préparations culinaires.
Diego Laporal exprime que "le pain doit être un vecteur de santé et d’authenticité". Il souligne l’importance de redécouvrir le goût du pain traditionnel, souvent perdu dans les produits industriels. En s’appuyant sur des recettes anciennes et sur son savoir-faire, il souhaite reconnecter les consommateurs à un aliment essentiel, symbole de convivialité et de partage.
Ainsi, cet artisan boulanger fait non seulement revivre une tradition, mais il incarne également un mouvement vers une consommation plus responsable, où le choix des ingrédients et des méthodes de production influencent le bien-être des consommateurs. Avec des initiatives comme celle-ci, le pain noir breton devient plus qu'un simple aliment : il est un retour aux sources, une Madeleine de Proust pour de nombreux gourmands.
Selon des sources locales, l'initiative de Diego influence un renouveau dans la boulangerie artisanale, attirant l’attention des chefs et des passionnés de gastronomie à la recherche d’authenticité. Les valeurs défendues par Laporal rencontrent un écho favorable dans une société de plus en plus soucieuse de son alimentation. Un véritable coup de frais dans une tradition séculaire qui, grâce à des artisans tels que Diego, continue de prospérer.







