Le conseil municipal de Saint-Brieuc, qui s'est tenu le 15 décembre 2025, s'est transformé en une véritable arène politique. Les élus, tant de la majorité que de l'opposition, ont affiché des divergences notables concernant les chiffres de la dette de la ville, un sujet qui ne cesse de susciter des inquiétudes à l’approche des élections municipales de mars 2026.
Didier Le Buhan, adjoint aux finances, a défendu les orientations budgétaires actuelles en affirmant que son équipe était parvenue à ne pas augmenter les taux fiscaux depuis longtemps, une première dans un climat économique difficile. Il a également précisé que les dépenses de fonctionnement étaient en légère régression tout en maintenant un niveau d'investissement ambitieux. Nous avons réussi à maintenir la qualité du service public municipal malgré des temps incertains,
a-t-il soutenu.
Cependant, l'opposition s'est montrée sceptique, critiquant la crédibilité des projections budgétaires. Selon eux, cette dette vous plombe et plombe vos successeurs
, ce qui a provoqué des réactions aigres-douces parmi les élus. Experts et analystes jugent que cette situation budgétaire délicate pourrait avoir des répercussions à long terme sur l’économie locale. Comme l'a relevé le quotidien Le Télégramme, les nouvelles orientations budgétaires doivent être scrutées de près, surtout dans le cadre de la transition écologique et des impératifs financiers croissants.
Des citoyens expriment également leur inquiétude. Dans un sondage récent, 65 % des habitants se disent inquiets quant à la gestion des finances de la ville. Nous avons besoin de transparence et de stabilité,
a déclaré un habitant lors d'une réunion publique. Ainsi, le climat politique à Saint-Brieuc semble plus polarisé que jamais, avec des décisions budgétaires qui pourraient façonner l'avenir de la ville pendant de nombreuses années.







