Le conseil municipal des Sables-d’Olonne, réuni le 15 décembre 2025, a abordé plusieurs dossiers essentiels, notamment la situation financière de la commune. L'une des principales préoccupations a été la reconstruction de l'Ehpad des Cordeliers, annoncée à un coût prévisionnel de 14 millions d'euros. Ce nouvel établissement, qui accueillera des personnes atteintes de maladies neurodégénératives, sera conçu pour offrir des soins adaptés et nécessitera un personnel médical accru.
Florence Pineau, adjointe au maire, a précisé lors de la séance : « Ce projet représente une avancée significative pour notre ville, car nous devons répondre à un besoin croissant en matière de santé publique. » Ce projet est d'autant plus crucial dans un contexte où le vieillissement de la population devient une préoccupation majeure. Selon un rapport du Ministère de la Santé, il est recommandé de développer des infrastructures adaptées pour garantir des soins de qualité.
La question des tarifs a également été soulevée, avec la possibilité d’introduire des distinctions selon le type de soins nécessaires. Cette initiative vise à refléter la réalité des dépenses engagées pour offrir un niveau de service de haute qualité. « Les nouvelles unités exigeant des soins plus intensifs auront des prix ajustés, permettant ainsi une meilleure gestion des finances publiques », a ajouté Florence Pineau.
En outre, le maire Nicolas Chénéchaud a souligné l'importance de l'équilibrage budgétaire dans le cadre de ces nouveaux projets. Il a invités tous les membres du conseil à envisager les diverses options de financement, y compris des subventions et des partenariats avec le secteur privé. Les Sables-d'Olonne se dotent ainsi d'une vision non seulement pour les années à venir en matière de santé, mais aussi pour le développement économique local, en attirant davantage d'initiatives publiques et privées.
Ce conseil marque donc un tournant dans la gestion des finances municipales, avec la possibilité d’atteindre un équilibre entre les besoins urgents de la population et la responsabilité financière des élus. Dans un monde où les ressources sont limitées, cette démarche proactive pourrait bien être le modèle à suivre pour d'autres communes françaises.







