Dans la nuit du 10 décembre, la ville de Fès, au Maroc, a été frappée par un drame tragique avec l'effondrement de deux immeubles contigus de quatre étages. Selon un bilan préliminaire, au moins 19 personnes ont perdu la vie, et 16 autres ont été blessées, témoignant de la gravité de l'accident.
Les opérations de recherche et de secours, menées par les services de la Protection civile, se poursuivent activement, avec l'espoir de retrouver d'éventuelles victimes encore ensevelies sous les décombres. Les autorités locales annoncent que ce bilan pourrait évoluer dans les prochaines heures, laissant la communauté dans l'expectative.
Les bâtiments se sont effondrés dans le quartier Al Moustakbal, situé dans la zone d'Al Massira, un endroit qui, selon certains résidents, aurait pu être sujet à des problèmes de maintenance. Un expert en architecture interrogé par Le Monde souligne que "les constructions anciennes nécessitent des examinations et des réhabilitations régulières pour éviter de telles tragédies".
Les autorités ont rapidement mis en place un périmètre de sécurité autour des lieux de l'effondrement, tout en évacuant les habitants des maisons voisines pour garantir leur sécurité. Les blessés ont été transférés au Centre Hospitalier Universitaire de Fès, où ils reçoivent des soins appropriés.
Le drame a suscité une onde de choc à travers le pays, et des appels à la vigilance concernant la sécurité des bâtiments. Les réseaux sociaux sont inondés de messages de soutien, et les citoyen.ne.s expriment leur tristesse face à cette catastrophe, qui a touché particulièrement les familles des victimes.
Avec une telle tragédie, il est essentiel que des enquêtes approfondies soient menées pour déterminer les causes de cet effondrement et pour s'assurer que des mesures adéquates soient prises pour éviter d'autres incidents similaires à l'avenir. Les autorités marocaines sont attendues sur ce terrain.







