Le 9 décembre dernier, le tribunal de Saint-Nazaire a commencé à juger deux pompiers professionnels pour homicide involontaire, treize ans après un tragique accident survenu en baie de La Baule, où Lionel Lucyk, un pompier-plongeur de 38 ans, a perdu la vie. Cet événement a totalement bouleversé la famille de la victime et les collègues présents ce jour-là.
Le 13 novembre 2012, Lionel Lucyk, accompagné de deux autres pompiers, intervenait pour dégager un filet de pêche qui s'était coincé dans l'hélice d'un bateau. Bien que les conditions maritimes étaient favorables, un incident inattendu a conduit Lucyk à se retrouver piégé dans le filet découpé, entraîné par les courants marins. La procureure a souligné que l'intervention ne revêtait pas d'urgence criante, qualifiant cela d'« assistance aux biens sans urgence vitale ».
Ce procès a suscité de vives émotions parmi les proches et les collègues de Lucyk, présents au tribunal. Sa femme, Stéphanie, a partagé la douleur de sa perte, affirmant que sa famille avait été « dévastée » par cet accident. Nombreux sont ceux qui ont souligné l'importance de la sécurité lors des interventions de secours en mer.
Les avocats de la défense questionnent l'existence de fautes pénales. Experts et témoins discutent des protocoles de sécurité des pompiers dans de telles situations. L'accident de La Baule a mis en lumière la nécessité d'une formation renforcée pour éviter de telles tragédies à l'avenir. Comme l'indique le rapport du [Journal de la Loire-Atlantique](https://www.journal-loire-atlantique.fr), ce procès pourrait servir de référence pour améliorer la sécurité des pompiers-plongeurs en France.







