Lancez le débat : la France, en introduisant son futur Porte-Avions Nouvelle Génération, se positionne parmi les nations privilégiées disposant d'un navire à propulsion nucléaire. Selon des sources militaires, avec cette avancée, le pays célèbre son statut au sein du très fermé cercle des puissances maritimes.
Dominance américaine en mer
En tête de liste, les États-Unis, grâce à un budget défensif impressionnant, maintiennent leur supériorité avec l'USS Gerald R. Ford. Ce vaisseau, le plus imposant du monde, mesure 332,8 mètres et peut accueillir jusqu’à 75 avions et hélicoptères. Ce fleuron vient compléter une flotte déjà imposante de dix porte-avions. Selon un rapport du Department of Defense, cette domination est considérée comme essentielle pour la stratégie mondiale américaine.
La Chine, quant à elle, se positionne en deuxième place avec trois porte-avions, mais aucun d'entre eux n’est à propulsion nucléaire. Paradoxalement, la France, avec un unique porte-avions, demeure l'une des rares nations à utiliser ce type de vaisseau, apportant ainsi une stratégie efficace dans le jeu des puissances maritimes.
Les autres acteurs sur la scène maritime
Au-delà des géants évoqués, d’autres marines affichent également des capacités respectables. L'Inde possède deux porte-avions à propulsion classique, mettant en avant son ambition croissante en tant que puissance navale contestée. Les expert.e.s militaires, tels que Jean-Marie Collin, soulignent que cette expansion indienne pourrait reconfigurer l'équilibre stratégique dans l'Indo-Pacifique.
Il est également essentiel de faire la distinction technique entre porte-avions et porte-aéronefs. Selon le Centre d’études stratégiques de la marine, seuls les navires dotés de catapultes et de brins d'arrêt sont véritablement considérés comme porte-avions au sens strict.
Si l’on élargit la définition, de nombreuses nations, dont le Brésil, la Grande-Bretagne, l’Italie, le Japon, et l’Espagne, possèdent aussi des capacités aériennes en mer. De plus, d'autres pays comme la Corée du Sud, la Turquie et la Thaïlande continuent d'augmenter leurs forces aéronavales.
À l’inverse, la Russie, qui a dominé le secteur par le passé, fait face à une réalité difficile, n'ayant plus aucun porte-avions opérationnel. En effet, le L'Amiral Kouznetsov, autrefois fleuron de sa flotte, a été déclaré hors d'usage récemment, comme l'a rapporté La Dépêche.
La dynamique des porte-avions reflète donc non seulement les capacités navales des pays, mais également leur positionnement stratégique sur l'échiquier mondial. Les développements futurs en matière de défense navale devraient être suivis avec attention, notamment avec l’arrivée du Porte-Avions Nouvelle Génération français.







