Le président américain Donald Trump a récemment exprimé, lors d'une conférence à Floride, que le président vénézuélien Nicolás Maduro devrait envisager de quitter son poste. Ce message fort à l'endroit de Caracas s'inscrit dans un contexte de tensions croissantes entre les deux pays.
Selon le New York Times, l'administration Trump ne cache plus ses intentions. Un blocus naval a été imposé autour du Venezuela pour "chasser Maduro du pouvoir". Kristi Noem, la secrétaire à la Sécurité intérieure, a par ailleurs affirmé : "Nous ne faisons pas que bloquer ces navires, nous lançons un avertissement clair : les actions illégales de Maduro ne peuvent pas perdurer." Dans son allocution, Trump a averti que la résistance de Maduro pourrait avoir des conséquences dramatiques.
Dans un discours en réponse, Maduro a conseillé à Trump de se concentrer sur les problèmes internes des États-Unis plutôt que d'interférer dans les affaires vénézuéliennes, un reflet de la perception que le régime a des manigances américaines.
Le Washington Post souligne que les options de Trump deviennent de plus en plus restreintes, alors que les frappes militaires pourraient être envisagées. Cependant, des experts indiquent que cela pourrait risquer de créer des pertes américaines, ce qui compromettrait la promesse de Trump d'éviter de nouvelles guerres.
Dans le même temps, la saisie de pétroliers suspectés de transporter du pétrole vénézuélien pourrait également exacerber les tensions avec la Chine, qui est le principal acheteur du pétrole vénézuélien, avec 75% des ventes. Axios a rapporté que ces développements pourraient intensifier la tension entre les États-Unis et leurs opposants stratégiques.
Alors que la situation se développe, les déclarations de soutien de la Chine et de la Russie envers Maduro peinent à faire oublier que le carrefour géopolitique du Venezuela devient un champ de bataille de stratégies internationales. Ce nouvel épisode témoigne d’une dynamique complexe où les enjeux sont aussi bien géopolitiques qu'économiques.







