Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a récemment suggéré la création d'une commission d'enquête pour examiner les événements tragiques du 7 octobre, une annonce qui ne cesse de faire débat au sein du pays. Bien qu'il la décrive comme une initiative indépendante, le projet semble écarter la Cour suprême, soulevant ainsi des inquiétudes majeures sur son impartialité.
Alors que les forces armées et les services de renseignement ont reconnu des erreurs et ont mené leurs propres investigations, entraînant plusieurs départs, Nétanyahou, de son côté, n’a jamais admis la moindre responsabilité. Cette annonce - faite le 22 décembre 2025 - a été perçue par certains comme une tentative désespérée d'échapper à une part de responsabilité dans cette crise, selon des experts en politique israélienne.
Les opposants politiques dénoncent une manipulation et affirment que le Premier ministre cherche à contrôler le récit autour de cet événement traumatisant. « C'est une manœuvre pour détourner l'attention et éviter les critiques », a déclaré un membre de l'opposition dans un communiqué de presse.
La tension politique monte alors que le gouvernement s’efforce de maintenir une image de stabilité. En effet, selon France Info, la création de cette commission pourrait nuire à la crédibilité des institutions israéliennes, déjà mises à mal par la crise actuelle.
Des experts en droits de l’homme s’inquiètent également des conséquences potentielles de cette enquête. « Si les conclusions sont biaisées, cela pourrait exacerber les divisions internes et miner la confiance du public », affirme un analyste basé à Jérusalem.
Dans un contexte où la société israélienne est profondément marquée par les attaques du 7 octobre, la manière dont Nétanyahou gérera cette commission sera scrutée attentivement et pourrait avoir un impact durable sur sa carrière politique.







