Dans une dynamique prometteuse, Volodymyr Zelensky a annoncé des « progrès » significatifs dans les discussions avec les États-Unis, visant à mettre un terme au conflit avec la Russie. En parallèle, les pays européens avancent un projet novateur : la création d'une « force multinationale pour l'Ukraine », intégrant des contributions de nations volontaires et soutenue par les États-Unis.
Tout en abordant les enjeux de sécurité, des leaders européens comme le chancelier fédéral allemand Friedrich Merz ont salué les propositions américaines jugées « remarquables ». Les États-Unis, de leur côté, ont affirmé vouloir garantir une sécurité « très forte », conformément à des standards proches de ceux de l’article 5 de l’OTAN, tout en respectant la position de Moscou qui exige depuis longtemps que l’Ukraine ne rejoigne pas l’Alliance.
Les échanges qui se sont tenus à Berlin entre Zelensky et des émissaires américains, dont Steve Witkoff et Jared Kushner, ont permis d'explorer une solution viable, pouvant aboutir à un cessez-le-feu avant les fêtes. Cela dépend cependant de la volonté de la Russie, qui a déjà exprimé des réserves significatives, selon le Kremlin.
Ces discussions s'inscrivent dans un contexte où l’Ukraine cherche non seulement la paix mais aussi une assurance militaire durable, face à l'agression russe. Les leaders européens ont convenu que la protection de l’Ukraine doit passer par un soutien militaire accru, incluant la possibilité d'une armée ukrainienne de 800 000 hommes. Un mécanisme de surveillance du cessez-le-feu, dirigé par les États-Unis, pourrait également être mis en place pour renforcer cette initiative.
Les enjeux géopolitiques demeurent complexes. La question des concessions territoriales, demandées par Moscou, reste une pomme de discorde. À ce sujet, Zelensky a récemment affirmé qu'il espère convaincre ses alliés américains de soutenir un cessez-le-feu sans céder de territoire, insistant sur la nécessité de maintenir l'intégrité des frontières internationales.
Les répercussions de ces négociations se font déjà sentir en Europe, où l’UE envisage l'utilisation des milliards d'avoirs russes gelés pour soutenir l'Ukraine. Cependant, des préoccupations subsistent, notamment de la part de la Belgique, qui redoute d’éventuelles représailles. Friedrich Merz a insisté sur l’urgence de prendre des décisions, affirmant que la capacité d’action de l’UE pourrait être gravement compromise si aucune avancée n’est réalisée.
Les attentions sont désormais tournées vers l'avenir, avec l'espoir que ces pourparlers aboutissent à une stabilité durable pour l'Ukraine et une paix sur le continent européen.







