Alors que la guerre en Ukraine entre dans une nouvelle phase, le président Volodymyr Zelensky a annoncé que son pays demanderait des armes à longue portée aux États-Unis si la Russie rejetait les efforts de paix. Cette annonce survient dans un contexte où les dirigeants européens, réunis à La Haye, ont proposé une force multinationale pour soutenir l'armée ukrainienne, composée de 800 000 soldats, rapportent des sources officielles.
Zelensky a exprimé le souhait d'un cessez-le-feu, surtout pour les frappes énergétiques, pendant la période de Noël. Il a également indiqué que Kiev inciterait Washington à renforcer la pression sur Moscou par le biais de sanctions supplémentaires.
Le président américain, Donald Trump, a déclaré que les États-Unis se rapprochaient d’un accord de paix, tout en soulignant que le dialogue entre Moscou et Kiev restait instable. « Le défi est d'amener les deux parties à s'accorder sur un terme commun pour la paix », a-t-il mentionné.
Le débat s'est intensifié autour des propositions d'une commission internationale pour indemniser l'Ukraine face aux dommages estimés à plusieurs centaines de milliards de dollars, ce qui, en parallèle, attise les tensions avec Moscou. La Russie a rejeté les accusations de crimes de guerre, mais les demandes pour un mécanisme de surveillance du cessez-le-feu pourraient changer la donne.
Les experts s'accordent à dire que le soutien militaire de l'OTAN pourrait jouer un rôle décisif. « Un soutien accru aux forces ukrainiennes pourrait potentiellement dissuader toute nouvelle aggression russe », affirme Frédéric Goutte, analyste en relations internationales. Toutefois, la question demeure : la Russie, au regard de ses antécédents, est-elle véritablement prête à accepter des instances de paix ? Les prochains jours s'annoncent cruciaux alors que la diplomatie met la pression sur les deux nations.
Dans ce contexte tendu, le soutien continu de l'Ukraine par les États-Unis et ses alliés pourrait s'avérer déterminant dans la quête d'une paix durable. Mais cela suffira-t-il à convaincre Moscou de changer de cap ?







