Entre mars et juin 2024, une aide-soignante d'une clinique de Peypin a profité de son accès privilégié aux chambres des patients pour commettre des actes frauduleux. Au total, huit chèques, appartenant à cinq résidents vulnérables, ont été subtilisés, suscitant l’indignation au sein de la communauté.
Les investigations ont révélé que la salariée s’introduisait dans les chambres pour voler des chèques qu'elle falsifiait ensuite. Celles-ci étaient envoyées par la poste à une connaissance résidant à La Réunion, ignorant l'origine frauduleuse des documents. Cette dernière procédait à leur encaissement, transférant les fonds vers les comptes de l'auteure des faits, ce qui a permis le détournement d’un montant total approchant 14 000 euros.
Une enquête a été ouverte par les gendarmes de la brigade territoriale autonome de Gréasque, qui ont minutieusement analysé les flux bancaires et les transactions financières pour reconstituer ce circuit frauduleux. Les victimes, déjà fragilisées par leur état de santé, se retrouvent plus vulnérables que jamais devant ce genre de malversations, entraînant une enquête plus large sur les systèmes de contrôle en place dans les établissements de santé.
Les experts en éthique médicale soulignent l'importance de renforcer les mesures de sécurité au sein de ces institutions afin de prévenir de tels abus. Dans une déclaration récente, Dr. Émilie Caron, spécialiste en bioéthique, a affirmé : "Il est impératif de protéger les patients, surtout ceux en situation de vulnérabilité. Les pratiques frauduleuses comme celles-ci ne doivent pas avoir leur place dans notre système de santé."
La clinique a depuis renforcé ses protocoles et a promis une pleine coopération avec les autorités pour clarifier cette affaire. Le public attend avec impatience des explications et des mesures concrètes pour éviter que de telles situations ne se reproduisent à l’avenir, souligne également un communiqué de La Provence.







