Le contrat de l'étoile ferroviaire de Caen a été attribué à RATP développement, la filiale de la Régie autonome des transports parisiens, lors d'une réunion au sein du conseil régional de Normandie ce lundi 15 décembre. Cette décision a provoqué une vive protestation, rassemblant plusieurs centaines de cheminots devant le bâtiment de Caen-la-mer, où se tenait le vote. Les manifestants ont exprimé leur mécontentement envers cette décision, craignant pour l'avenir de l'emploi dans le secteur.
Deux offres étaient en compétition : celle de la SNCF, l'exploitant actuel, et celle de la RATP. Les offres des deux entreprises étaient considérées comme solides, mais la RATP a réussi à l'emporter. Selon une source proche du dossier, cette décision pourrait entraîner des changements significatifs dans la gestion des lignes ferroviaires dans la région.
Les cheminots et les experts s'interrogent déjà sur les conséquences de cette décision sur la qualité du service et l'emploi. Dominique Goutte, expert en transports et membre du Syndicat des cheminots, déclare, "Nous sommes inquiets pour l'avenir. La RATP a des compétences indéniables, mais la SNCF a une longue expérience sur ces lignes". Les inquiétudes ne portent pas seulement sur le service, mais aussi sur l'impact économique dans les communes qu'impacte l'étoile ferroviaire.
La RATP, quant à elle, assure qu'elle mettra tout en œuvre pour améliorer le service tout en maintenant les emplois existants. Selon un représentant de l'entreprise, "Nous avons un plan de transition qui vise à garantir un service efficace tout en préservant l'intégrité de l'emploi". Ces promesses seront mises à l'épreuve dans les mois à venir, alors que les utilisateurs de ces lignes attendent des résultats tangibles.
Avec cette décision, la région Normandie entre dans une nouvelle ère ferroviaire, mais les implications de ce changement restent encore floues. Seule l'avenir montrera l'impact réel de cette transition sur le réseau ferroviaire local.







