Ce lundi 16 décembre, un homme de 26 ans a été abattu à Pointe-à-Pitre, marquant le 50e homicide de l'année dans cet archipel des Antilles. Les événements se sont déroulés dans le quartier de Cour Zamia, souvent décrit comme un secteur à risque. Caroline Calbo, procureure de la République, a confirmé l'initiation d'une enquête pour « assassinat ». La victime, déjà connue des services de justice, avait été condamnée par le passé.
Les premiers éléments de l'enquête révèlent que l'homme a reçu plusieurs balles au niveau du haut du corps, une blessure fatale qui a été constatée sur place par les équipes du SAMU. La brigade criminelle a été appelée à traiter cette affaire complexe, et conformément aux procédures, une autopsie est prévue pour mercredi prochain.
Selon des chiffres rapportés par divers médias locaux, dont RCI Guadeloupe, 32 des homicides de cette année ont été effectués avec une arme à feu, dont plus de la moitié dans des zones à forte présence policière. Ce phénomène pose une série de questions sur l’efficacité des mesures de sécurité dans l'archipel. "Chaque année, nous résolvons plus de 50 % des homicides", a précisé Caroline Calbo, un chiffre qui laisse entrevoir des efforts, mais face à une escalade de la violence, cela peut sembler insuffisant.
Les experts appellent à une intensification des actions préventives ainsi qu’à des politiques publiques ciblées pour répondre à cette situation inquiétante. L'augmentation des tensions au sein de certaines communautés au cours de cette année pourrait également être liée à des conflits d'intérêts, selon certains analystes de la criminologie.
Les autorités locales et nationales doivent ainsi établir une stratégie efficace pour contrer cette vague de violence qui menace la sécurité des citoyens de Guadeloupe.







