Le projet d'implantation de quatre éoliennes dans le bocage de Cherré-Au et Cormes a rencontré un obstacle majeur. La cour administrative d'appel de Nantes a confirmé le veto du préfet, émis le 27 octobre 2025, en raison de l'impact environnemental significatif sur les populations de chauves-souris dans cette région, réputée pour sa biodiversité riche.
Les espèces locales, telles que les pipistrelles et les noctules de Leisler, sont considérées comme vulnérables et jouent un rôle crucial dans l'écosystème. Leur protection a été jugée prioritaire par la cour, ce qui démontre un engagement fort envers la préservation de la faune, malgré les encouragements croissants en faveur des énergies renouvelables.
Cette décision résonne également au niveau national, car elle soulève des questions sur l'équilibre à trouver entre le développement de l'énergie éolienne et la sauvegarde de la faune. Les experts en environnement, comme Dr. Luc Moreau, soulignent l'importance de garantir la coexistence harmonieuse entre les projets énergétiques et la biodiversité. Il a déclaré : « La protection des espèces menacées ne doit pas être sacrifiée sur l'autel de l'énergie verte. »
Les acteurs du secteur éolien craignent que des décisions similaires ne compromettent l'avenir de projets dans d'autres zones sensibles à travers la France. La situation à Cherré-Au pourrait donc donner lieu à des réflexions approfondies sur la stratégie à adopter pour concilier développement durable et protection de la nature.







