Le vendredi après-midi a été marqué par une scène d'horreur dans le métro parisien. Tandis que des milliers de passagers empruntaient la ligne 3, trois femmes ont été victimes de coups de couteau entre les stations Arts et Métiers, République et Opéra. Le suspect, un ressortissant malien sous OQTF (obligation de quitter le territoire français), a été interpellé quelques heures après les faits, suscitant une vive émotion au sein de la population.
L'incident, qui a duré environ trente minutes, a plongé les usagers dans une atmosphère de terreur. Les victimes, bien que blessées, ont pu être évacuées, deux d'entre elles nécessitant un transport à l'hôpital. Selon le préfet de police, Patrice Faure, leurs blessures ne mettaient pas leur vie en danger. Cependant, ce drame a mis en lumière des questions cruciales sur la sécurité publique dans les transports en commun de la capitale française.
Le suspect, déjà connu des services de police pour ses antécédents criminels, avait été condamné pour diverses infractions, incluant le vol aggravé et l'agression sexuelle, et avait purgé une peine de prison avant d'être placé sous OQTF. Sa situation s'est fragilisée lorsque sa rétention administrative a été levée faute de pouvoir obtenir un laissez-passer consulaire. Un représentant du ministère de l'Intérieur a exprimé ses regrets quant à l'inefficacité de l'éloignement d'individus dangereux de la France.
Des voix s'élèvent pour dénoncer une insécurité omniprésente. Claire Geronimi, vice-présidente de l'UDR et victime d'une agression, a souligné l'angoisse croissante des usagers des transports en commun : "Comment peut-on envisager de prendre les transports en commun lorsque de tels actes de violence se produisent ? Se déplacer ne devrait pas être un acte de bravoure", a-t-elle déclaré.
Éric Ciotti, leader du mouvement politique concerné, a également exprimé son indignation : "C'est une agression barbare en plein cœur de Paris. La justice se doit de réagir avec sévérité, car la sécurité est notre première des libertés." De son côté, Sarah Knafo, eurodéputée Reconquête, a fustigé le fait que le métro ait continué à fonctionner normalement seulement deux heures après les agressions, qualifiant la situation de "métro, couteau, dodo".
Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes de cet acte violent, alors que les autorités font face à une pression croissante concernant la sécurité des citoyens. En 2024, la France a émis 140 000 OQTF, mais seulement 20 000 retours ont été effectués, mettant en lumière les défis posés par la gestion de l'immigration et de la sécurité.







