Le gouvernement régional poursuit une politique rigoureuse de réduction des dépenses, comme l'a annoncé la présidente des Pays de la Loire, Christelle Morançais. Après une coupe de 82 millions d'euros en 2025, un nouveau rabotage de 15,6 millions d'euros est prévu pour le budget 2026, ciblant principalement les subventions aux associations et autres partenaires.
Cette stratégie, qui n'a pas manqué de susciter des réactions, est décrite par la majorité comme une nécessité face à une dette en hausse. Dans une déclaration récente, Morançais a souligné l'importance de cette approche pour maintenir les investissements, notamment 120 millions d'euros annuels pour les lycées, malgré des critiques concernant une restriction excessive des ressources.
En effet, l’opposition de gauche a vivement réagi, dénonçant le manque de soutien pour les secteurs vitaux comme la culture, le sport ou l'environnement. Selon Lucie Etonno, cheffe de file des écologistes, « il est paradoxal de réduire le fonctionnement tout en promettant d’investir », mettant en avant l'incohérence de ce modèle. Elle argue également que l'augmentation de la dette régionale contredit les discours sur la réduction des dépenses.
Les projections révèlent une détérioration de la capacité de désendettement, estimée à 9,7 ans pour 2026, ce qui interroge sur la viabilité à long terme de cette politique. Pendant ce temps, les collectivités voisines, comme la région Bretagne, envisagent d'autres solutions fiscales, comme la taxe sur les cartes grises, pour générer des recettes supplémentaires.
Christophe Béchu, ancien président de la région, a exprimé son pessimisme quant à cette approche, affirmant qu'une telle méthode risque de sacrifier des investissements essentiels. « Les collectivités locales doivent être soutenues pour relancer la construction et la rénovation énergétique », a-t-il déclaré.
Enfin, alors que le vote du budget est prévu pour le 18 décembre, la tension monte autour de ces choix financiers, avec les acteurs associatifs qui craignent pour l'avenir de leurs projets. Dans un contexte économique difficile, la manière dont la Région justifie ces coupes sera scrutée de près ((source : Ouest-France)).







