En ce début d'année, Marine Le Pen et Jordan Bardella ont lancé un appel vibrant à l'action, évoquant un futur prometteur pour 2026, qu'ils décrivent comme une "année de conquête". Cette déclaration s'inscrit dans un contexte où Emmanuel Macron, affaibli par les turbulences politiques, doit s'efforcer de redresser la barre lors de ses vœux du Nouvel An.
Les leaders du Rassemblement national, en tête des sondages, souhaitent galvaniser leurs troupes pour les élections municipales prévues les 15 et 22 mars. Bardella a précisé que pour eux, le "basculement" est désormais "à portée de vote", citant un "système à bout de souffle" qui prévaudrait à l'Assemblée nationale. Ce langage militant est loin d'être anodin et reflète la détermination du Rassemblement national à incarner la "grande alternance" qu'ils espèrent en 2027.
Pendant ce temps, Emmanuel Macron présentera ce mercredi sa feuille de route pour l'année à venir, tentant de maintenir un semblant de stabilité face à l'instabilité politique croissante. Sa neuvième allocution du Nouvel An, qui devrait durer une dizaine de minutes, se concentrera sur les impératifs liés à la guerre en Ukraine et les défis internes du pays.
Pour Macron, l'année 2026 doit être une "année d'action, une année utile". Toutefois, ses marges de manœuvre sont plutôt limitées, surtout dans un pays où aucune majorité claire ne se dessine. Plusieurs experts, dont l'ancien Premier ministre Édouard Philippe, ont déjà критiqué le manque de direction du gouvernement, tout en appelant à des mesures plus audacieuses.
Le président mettra également l'accent sur la régulation des réseaux sociaux, une question cruciale abordée lors des récentes tables rondes à travers le pays. Un projet de loi fixant la majorité numérique à 15 ans est attendu au Parlement au début de l'année 2026. La mise en place d'un service militaire volontaire sera également discutée, une mesure qui semble trouver un écho favorable dans l'opinion publique.
Les questions relatives à la fin de vie seront discutées au Sénat dès le 20 janvier. Cependant, la position réservée du groupe Les Républicains sur cette question soulève des interrogations sur l'issue de ces débats. En somme, dans ce climat politique tendu, le chemin vers 2026 promet d'être semé d'embûches, tant pour Macron que pour Le Pen et Bardella.







