Le 1er janvier prochain, les passagers d'Easyjet pourraient connaître des désagréments importants avec des annulations de vols et des retards notables. Le syndicat minoritaire Unac a lancé un appel à la grève, visant à instaurer un objectif de 'zéro décollage' pour cette journée symbolique. Cette décision fait suite à une colère croissante des personnels de cabine concernant leurs conditions de travail, jugées de plus en plus dégradées.
Alors que le syndicat majoritaire, SNPNC-FO, a retiré son propre appel à la grève en raison de ce qu'il considère comme des avancées dans les négociations avec la direction, l'Unac reste ferme sur ses positions. Dans un communiqué récent, le syndicat a évoqué l'« explosion des arrêts maladie » parmi le personnel navigant, un signe évident d'un véritable malaise au sein de l'entreprise.
Les aéroports parisiens, ainsi que ceux de Nantes et Nice, pourraient être particulièrement impactés par ce mouvement. En effet, des vols très tôt le matin et ceux nécessitant des membres d'équipage basés en France sont les plus susceptibles d'être affectés. Des discussions autour de la stabilisation des plannings de travail sont au cœur du conflit. BFMTV relève que bon nombre de collègues se trouvent en situation de burn-out, un sujet préoccupant qui alerte aussi les autorités.
Selon des experts du secteur aérien, la fragilité des conditions de travail au sein des compagnies aériennes à bas coûts est un problème croissant, exacerbant les tensions et les grèves potentielles. Les changements de planning de dernière minute, souvent annonciateurs de frustrations pour le personnel, restent une réalité courante. La stabilisation de ces plannings est devenue « une nécessité à la fois sociale et économique », comme l'indique le communiqué de l'Unac.
Face à cette situation, il est certain que les prochains jours seront cruciaux pour les voyageurs et le personnel d'Easyjet. Les mesures que la direction a récemment mises en avant pourraient-elles suffire à apaiser les tensions ? L'avenir des vols d'Easyjet au sein des aéroports français reste en jeu.







