Lors d'une rencontre inédite à Palm Beach, la dynamique entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky a pris une tournure significative pour les discussions de paix en Ukraine. Trump a affirmé être plus proche d'un accord, bien qu'aucune avancée concrète n'ait été présentée. Cette réunion, suivie d'un échange avec Vladimir Poutine, laisse entrevoir des perspectives nouvelles sur un conflit qui perdure depuis plusieurs années.
Accompagné de hauts responsables des États-Unis et d’Ukraine, Trump a partagé son optimisme sur les pourparlers en cours. D’après Zelensky, 90 % d’un plan de paix en vingt points proposé par les États-Unis serait validé, avec des garanties de sécurité presque finalisées. Ce plan, cependant, ne répond pas immédiatement aux revendications territoriales de Moscou. Les attentes demeurent élevées, notamment sur le gel des combats le long des lignes actuelles, alors que la Russie contrôle environ 20 % du territoire ukrainien, ce qui complique les négociations.
Le président français Emmanuel Macron a également prévu une conférence des alliés de Kiev à Paris en janvier, soulignant l’importance de la solidarité internationale dans la recherche d’un accord durable. Des experts, tels que Jean-Pierre Filiu, analyste au CNRS, estiment que la position de la France en tant que médiateur pourrait jouer un rôle clé dans les mois à venir.
Dans son analyse, Trump a décrit la situation comme « une négociation difficile », tout en exprimant sa volonté de poursuivre les efforts pour établir la paix. À cet égard, il a même proposé de s’adresser au Parlement ukrainien pour encourager l'adhésion au plan de paix. De son côté, le Kremlin a réitéré ses exigences, appelant l'Ukraine à prendre des décisions cruciales pour mettre fin au conflit.
Les prochaines semaines s’annoncent décisives, et bien que l’optimisme soit palpable, beaucoup restent sceptiques quant aux véritables avancées. Les réactions des gouvernements de l'OTAN seront scrutées de près, alors que la guerre continue d’affecter des millions de vies en Ukraine.
