Le parti Vetëvendosje, dirigé par le Premier ministre Albin Kurti, a dominé les élections législatives de dimanche. Selon les résultats préliminaires, il a obtenu 49,79 % des voix, offrant ainsi un espoir d'un nouvel avenir politique pour le Kosovo. Après l'annonce des résultats, Kurti a exprimé son souhait de voir les partis d'opposition collaborer au sein de l'Assemblée pour le bien des citoyens.
Cette victoire marque-t-elle la fin d'une crise politique qui a pénalisé le pays ? Les résultats montrent que le Parti démocratique du Kosovo (PDK) et la Ligue démocratique du Kosovo (LDK) ont respectivement obtenu 21,18 % et 13,77 %. Vetëvendosje pourrait se voir attribuer jusqu'à 56 sièges au sein des 120 disponibles, frôlant ainsi la majorité absolue.
"Nous devons agir rapidement pour établir les institutions", a déclaré Albin Kurti. Ces élections font suite à celles de février dernier, où son parti avait obtenu 42 % des suffrages, mais sans parvenir à former un gouvernement en raison de blocages politiques.
La participation électorale, avec environ 45 % des inscrits, a été plus élevée qu'en février, où elle était de 40,6 %. Environ deux millions de personnes étaient sur les listes, dont plusieurs dizaines de milliers résidant à l'étranger, et les résultats définitifs seront annoncés après le dépouillement des votes de la diaspora.
Au cours de sa campagne, Kurti a mis l'accent sur l'économie, promettant une croissance soutenue tout en annonçant des aides financières pour les retraités et les familles avec enfants. Soulignant les souffrances économiques, ses adversaires ont critiqué son gouvernement pour l’augmentation des prix et des difficultés économiques, affirmant que le pays était mal géré.
Les experts estiment que cette victoire pourrait offrir une opportunité réelle pour avancer dans la réconciliation nationale et le développement économique. Selon des analystes politiques, la victoire de Kurti est un signal fort en faveur de changements nécessaires. "C'est un pas en avant pour le Kosovo, mais la coopération politique est cruciale pour atterrir ces promesses", a déclaré un analyste au journal Le Monde.
Alors que le Kosovo attend des réformes indispensables, le regard est désormais tourné vers Albin Kurti et la façon dont son gouvernement proposera des solutions aux défis persistants du pays.







