Ce dimanche 28 décembre, la France a perdu une de ses figures les plus emblématiques : Brigitte Bardot, décédée à l'âge de 91 ans. Connue pour son audace tant à l'écran que dans ses engagements politiques, Bardot a été une voix unique qui a marqué des générations.
Son parcours, aussi brillant que controversé, demeure gravé dans les mémoires. Agissant comme fervente militante pour la cause animale, elle a néanmoins exprimé des opinions politiques qui ont suscité de vives réactions. Des prises de position jugées radicales, notamment sur des questions liées à l'immigration ou aux minorités, lui ont valu plusieurs condamnations pour incitation à la haine, comme le rapporte Le Monde.
Historiquement proche du Front National de Jean-Marie Le Pen, Bardot a maintenu des liens avec l'extrême droite, exprimant des positions souvent critiquées. Le Rassemblement national a d'ailleurs rendu hommage à cette "ardente patriote", tandis que d'autres personnalités politiques, telles qu'Emmanuel Macron, ont salué sa carrière d'actrice et son engagement. "Nous pleurons une légende du siècle", a-t-il tweeté, évoquant son talent et son amour pour les animaux.
Les réactions ne se sont pas limitées à l'extrême droite. Yaël Braun-Pivet, présidente de l'Assemblée nationale, a souligné son influence en tant que figure de liberté, tandis que Rachida Dati, ministre de la Culture, l’a qualifiée "d'icône parmi les icônes". Cette pluralité de réactions souligne la complexité de l'héritage laissé par Bardot.
Malgré sa renommée, la gauche a presque entièrement fait silence, à l'exception d'Aymeric Caron, qui a exprimé sa "tristesse" tout en isolant les contributions essentielles de Bardot à la cause animale. Ce contraste dans les hommages révèle les sentiments mitigés que son parcours a engendrés en France.
Il est indéniable que Brigitte Bardot restera une figure incontournable de l’histoire culturelle française, que son nom soit célébré ou controversé.







