Une méthode traditionnelle à redécouvrir
Dans des régions ensoleillées ou arides, les jardiniers d'autrefois utilisaient une pratique simple mais efficace : incorporer des matériaux organiques au sol. Des débris végétaux comme des branches décomposées, des feuilles sèches ou même des déchets alimentaires étaient enfouis autour des plantes pour améliorer la rétention d'eau.
Cette méthode, qui pourrait sembler dépassée à l'ère des technologies modernes d'irrigation, fonctionne sur un principe simple : ces matières organiques agissent comme une éponge. Elles absorbent l'humidité apportée par les arrosages ou les pluies, la libérant lentement aux racines des plantes. Par conséquent, le sol agit comme une réserve naturelle d'eau, aidant à lutter contre le stress hydrique, particulièrement crucial durant les mois chauds estivaux.
Les bienfaits d'incorporer des matières organiques
Une fois enterrés, ces matériaux offrent plusieurs avantages significatifs :
- Ils retiennent l'eau lors des arrosages et des pluies, relâchant progressivement l'humidité.
- Ils nourrissent la biodiversité du sol, favorisant les bactéries, champignons et vers de terre, ce qui contribue à une structure spongieuse idéale pour la rétention d’eau.
- Ils préviennent le compactage, permettant un sol souple et aéré qui absorbe mieux l'eau sans ruisseler.
Mettre en place la technique
Cette astuce est polyvalente : applicable tant au potager qu’au jardin ornemental. Voici quelques étapes simples à suivre :
- Creusez un trou ou une tranchée de 20 à 30 cm de profondeur là où vous souhaitez planter.
- Ajoutez une couche de matière organique grossière comme tiges de plantes, feuilles sèches ou marc de café.
- Arrosez généreusement pour bien humidifier cette couche dès le départ.
- Recouvrez avec de la terre et procédez à la plantation comme d’habitude.
Il est conseillé de laisser le système se stabiliser quelques jours avant de planter, bien que cela puisse aussi être fait immédiatement pour les plantes voraces en eau telles que les tomates et courges. Ce processus encourage également un enracinement profond, augmentant ainsi l'autonomie des plantes face à la sécheresse.







