Le 22 décembre, une puissante explosion suivie d'un incendie a secoué l'usine chimique de Saint-Fons, une installation de classe Seveso à haute capacité. L'accident a fait six blessés, dont trois dans un état critique, plongeant ainsi les riverains dans l'angoisse.
Face à cet événement tragique, un périmètre de sécurité a été établi, et les autorités ont conseillé aux habitants de se confiner temporairement. Dans cette vallée, théâtrale de l'industrie chimique, les résidents, bien que préparés à ces risques, expriment leur inquiétude. Un riverain, ancien employé dans le secteur, témoigne : "J'ai passé 37 ans dans la chimie. Je sais que ce type d'accident peut arriver, et c'est déjà arrivé par le passé." Un autre, tout en tentant de minimiser la situation, confie : "Je suis natif de Saint-Fons. On fait avec, on a confiance en la sécurité des installations."
Enquête et réclamation sur la sécurité
Pourtant, d'autres voix s'élèvent, questionnant les protocoles de sécurité des usines locales. Une commerçante évoque son angoisse : "Quand on vit ici et qu'on a un passé lié à l'industrie, on reste toujours sur le qui-vive." Une cliente renchérit : "C'est alarmant. Ce n'est pas la première fois qu'il y a des accidents ici. Rappelons-nous ce qui s'est passé en 2016, où une personne a perdu la vie."
Les autorités, après une évaluation initiale, ont désigné une fuite d'hydrogène comme la cause probable de l'explosion, un gaz reconnu pour sa grande inflammabilité. Bien que les responsables aient indiqué qu'il n'y a plus de danger immédiat pour la population, ils assurent que des mesures additionnelles seront mises en œuvre pour garantir la sécurité de tous.
Des experts en sécurité industrielle, comme le Dr. Jean-Pierre Delacourt, affirment qu'il est crucial de renforcer les contrôles de sécurité dans ces installations, d'autant plus dans une région où de telles catastrophes sont susceptibles de se reproduire. Selon Franceinfo, des études complémentaires sont prévues pour éviter la répétition de tels incidents.







