Récemment, le Comité de chômeurs et solidaires du pays de Morlaix s’est prononcé sur les réformes envisagées par le Département du Finistère concernant le Revenu de solidarité active (RSA). Dans un communiqué, le comité a souligné que les réformes ne devraient pas se limiter à une simple réduction du nombre d'allocataires, mais plutôt se concentrer sur la création d'emplois durables et correctement rémunérés.
Les membres du comité craignent que les initiatives récentes visent davantage à réduire les coûts qu'à améliorer la vie des bénéficiaires. Ils expliquent : « L'enjeu principal reste la qualité des emplois proposés, qui doivent être dignes et équitables. »
Des associations et experts en économie sociale partagent cette vision. Par exemple, selon une étude de l’INSEE, une meilleure rémunération des emplois précaires pourrait considérablement améliorer les conditions de vie des citoyens ayant recours au RSA. Marie Dupont de l’association Droit au logement affirme que « la lutte contre la pauvreté nécessite avant tout un engagement vers des politiques publiques favorisant l’insertion par un emploi stable. »
Cette position rejoint celle de nombreux acteurs du secteur social, qui appellent à un véritable dialogue entre les autorités et les représentants des chômeurs. En effet, il est crucial que les réformes à venir soient intégratrices et répondent aux véritables besoins des personnes les plus vulnérables de notre société.







