Mercredi midi, La Poste a annoncé que la cyberattaque perpétrée par un groupe de hackers prorusses avait perdu en intensité. Bien que l'incident soit toujours présent, il évolue sous une forme fluctuante, rendant le suivi des colis difficile, mais néanmoins, les livraisons se poursuivent.
Selon des informations partagées par l'opérateur postal, l'activité de banque en ligne a été rétablie et les centres d'appel fonctionnent normalement. Cela apporte un certain soulagement à la veille des fêtes, sachant que le groupe doit gérer la distribution de 180 millions de colis durant cette période cruciale de l'année.
L'attaque a été signalée en début de semaine, à un moment où la demande est à son maximum. Bien que La Poste ait déposé plainte, l'entreprise a affirmé que aucune donnée sensible n'avait été compromise. La nature de cette attaque est principalement un incident de type "déni de service", visant à saturer les sites web et applications de requêtes visant à les rendre inaccessibles.
Le groupe NoName057(16), connu pour ses attaques visant l'Ukraine et ses alliés, a revendiqué cet acte malveillant. Cependant, Baptiste Robert, un spécialiste en cybersécurité, vient tempérer cette affirmation. Il souligne que les revendications opportunistes sont fréquentes dans le contexte actuel, où la visibilité médiatique est en jeu.
Dans un climat global tendu, cette cyberattaque ne fait qu'ajouter une pression supplémentaire sur les opérateurs de livraison, en particulier en France, déjà affligé par des défis logistiques. Le soutien des autorités et des experts en cybersécurité sera essentiel pour fluidifier la reprise d'activité de La Poste et garantir que les colis arrivent à temps pour Noël, comme l'a rapporté le Le Parisien.







