De nombreux salariés face à leur départ à la retraite se heurtent à des décisions cruciales. Gagner un an de travail pour éviter un malus de 3 ans sur la complémentaire peut sembler judicieux, mais est-ce vraiment la meilleure option à long terme ?
Retarder sa retraite : conséquences à long terme
Choisir de travailler un an de plus signifie également renoncer à un an de pension. Pour que ce choix soit financier avantageux, il faut espérer vivre près de deux décennies après sa retraite. En fonction de votre montant de pension, cette période peut varier.
Options pour atténuer la décote
Une stratégie pertinente consiste à partir un trimestre avant d’atteindre le taux plein, ce qui entraîne une décote modérée. Bien que cette perte soit définitive, elle peut être moins lourde sur le long terme que le malus temporaire. En effet, en prenant votre retraite sans satisfaire aux critères de la retraite de base à taux plein, vous subirez une minoration, mais sans subir le fameux malus.
Un équilibre à trouver
Selon le conseiller Mathieu Trompas, la valeur de la retraite complémentaire Agirc-Arrco joue un rôle clé. Plus cette pension est élevée, plus il devient indispensable d’éviter le malus, même en acceptant une légère décote. Chaque individu doit donc évaluer ses priorités : partir tôt avec une décote limitée ou prolonger son activité pour profiter d’un taux plein, en tenant compte de l’impact de ces décisions sur leurs finances à long terme.
Avant de vous décider, examinez vos revenus actuels et futurs ainsi que l’impact de votre choix sur votre retraite. Des calculs précis vous aideront à éclairer cette importante étape de votre vie.







