« Chaque disparition est une épreuve », souligne Meryl Baltayan, cheffe d’escadron de la gendarmerie de Cholet. Ce département du Maine-et-Loire fait face à de nombreux cas de disparitions inquiétantes chaque année. Dans un contexte où le temps est souvent un facteur décisif, la rapidité d’intervention est primordiale.
Les disparitions peuvent toucher tout le monde, des jeunes fugueurs aux personnes vulnérables souffrant de troubles cognitifs. Avec l'arrivée de l'hiver, les risques augmentent pour ceux qui se retrouvent isolés ou en situation de précarité. Les équipes de la gendarmerie mettent alors en place de lourds dispositifs de recherche.
Le processus débute généralement avec un appel d’un proche. D’après les données de Le Monde, environ 150 disparitions sont signalées chaque année dans ce secteur. La cheffe d'escadron pointe que les résultats des enquêtes sont souvent binaires : « Soit on retrouve la personne vivante, soit on ne le fait pas », souligne-t-elle.
Les interventions peuvent impliquer l’utilisation de moyens techniques avancés, comme les drones, ainsi que la mobilisation des équipes cynophiles. « Chaque minute compte et une coordination efficace est essentielle », complète un expert en sécurité publique. L'expertise de la gendarmerie est donc mise à contribution pour réduire au maximum les chances d'une issue tragique.







