Souvent mal compris, le surimi est bien plus qu'un simple bâtonnet de poisson. En réalité, son ingrédient principal n'est ni le crabe ni la crevette, mais la chair de poissons soigneusement sélectionnés. Découvrons ensemble les différentes étapes de fabrication qui transforment ces produits marins en ce délice orange et blanc.
Les ingrédients de base
Le processus débute avec des poissons sélectionnés, tels que le merlan bleu ou le colin. Ces espèces, riches en protéines et en oméga-3, sont pêchées dans des eaux respectueuses de l'écosystème. Une fois prélevés, les filets sont mélangés avec un peu de sucre issu de la betterave ou de la canne, ce qui permet une meilleure conservation. Ces mélanges sont ensuite congelés sous forme de blocs.
Préparation de la pâte
Les blocs de poisson sont ensuite décongelés et concassés. Ils sont introduits dans des cuves où on y ajoute un mélange d'amidon, d'huile de colza, d'œuf en poudre, de sel et même une bisque de crabe. Ce mélange est mixé jusqu'à obtenir une consistance semblable à celle d'une pâte à crêpes. En Europe, on ajoute un colorant naturel, généralement du paprika, pour lui donner sa teinte orange distinctive.
Cuisson et emballage
La préparation subit deux cuissons : la première a lieu juste après le mixage, où elle est cuite à la vapeur. Cela aide à conserver les nutriments sans ajouter de matières grasses. Après le façonnage des bâtonnets, ils passent par une seconde cuisson en étuve, à 90°C, pour garantir leur sécurité alimentaire. Enfin, ils sont emballés dans du plastique pour éviter toute odeur et sont prêts à être distribués dans le monde entier.







