Ce jeudi 11 décembre 2025, l'ex-directeur général de Psy Activ, une association intervenant dans le domaine de la santé mentale, a été condamné par le tribunal correctionnel de Nantes pour abus de confiance. Âgé de 64 ans, cet homme a effectué des retraits indus dans les caisses de l'association durant la période de janvier 2019 à novembre 2020.
Ce cas n'est pas isolé dans le secteur associatif, où de nombreuses institutions font face à des scandales de malversation. D'après le site d'informations Le Monde, ces comportements sont souvent liés à une absence de contrôle financier rigoureux au sein des organismes. En effet, les associations, bien que cruciales pour le tissu social, doivent renforcer leur transparence et leur gouvernance.
Les employés de Psy Activ avaient exprimé leur mécontentement en 2019, dénonçant les pratiques de gestion de leur ancien supérieur. Une salariée interviewée par France Info avait même qualifié le management de "maltraitant", évoquant un climat de travail dégradé. Ce témoignage s'inscrit dans une période où les associations sont déjà sous le feu des projecteurs, victimes de crises de confiance.
À l'issue du procès, certains experts ont reconnu que des mesures préventives doivent être mises en place pour éviter de tels abus. Comme l'a souligné un analyste, "la vigilance et la bonne gestion financière sont essentielles pour protéger les ressources allouées aux citoyens les plus vulnérables".
Ce jugement rappelle l’importance d'une gouvernance responsable au sein des associations et met l’accent sur la nécessité de la transparence. Les associations doivent s'engager à établir des pratiques éthiques pour garantir la confiance du public et des donateurs.







