À l'approche des élections municipales de mars 2026, Arradon (Morbihan) voit renaître un duel politique majeur. Jean-Philippe Périès, chef de file de l'opposition et ancien premier adjoint, entend se présenter à nouveau après une défaite serrée en 2020 face à Pascal Barret. Périès, qui a passé six ans dans l'opposition, critique notamment le projet de nouveau quartier à Hent Bihan, qu'il considère comme l'un des grands échecs de la gestion actuelle.
Pour contrer les initiatives imposées par l'administration sortante, Périès souhaite mettre en place des consultations citoyennes pour favoriser une gouvernance participative. « Les habitants doivent être acteurs de leur futur », affirme-t-il. Dans cette optique, il a formé une alliance avec Éric Monnin, un autre candidat de l'opposition, pour défendre une vision commune sous le nom de liste 'Arradon unie'.
Les deux hommes collaborent depuis un an, et Périès souligne l'importance de leur entente : « Il y a eu convergence de points de vue. Nous travaillons ensemble, ce n’est pas simplement un arrangement de campagne », a-t-il déclaré lors d'une récente rencontre avec les électeurs.
Les enjeux de cette élection sont significatifs, surtout dans un contexte où la participation citoyenne devient cruciale pour revitaliser les débats locaux. Selon un récent sondage mené par le média Ouest-France, près de 70 % des citoyens souhaitent être davantage impliqués dans les décisions qui affectent leur quotidien.
Périès espère galvaniser l’électorat autour de son programme en s'appuyant sur des thématiques comme l'environnement et l’urbanisme, en phase avec les préoccupations actuelles des habitants. « Nous avons besoin d'une nouvelle dynamique à Arradon, et pour cela, il faut redonner la parole aux habitants », a-t-il insisté.
Alors que les élections approchent, le climat à Arradon reste tendu entre ceux qui soutiennent la continuité des projets du maire sortant et ceux qui réclament une véritable évolution. Avec l'alliance Périès-Monnin, une compétition acharnée s'annonce d'ores et déjà, et le débat public promet d'être riche.







