Le 5 décembre dernier, un homme âgé de 26 ans a été placé en détention provisoire à Nantes, où il est soupçonné d'avoir activement participé à un vaste réseau de livraison d'objets interdits dans plusieurs établissements pénitentiaires à l'aide de drones. Cette méthode, qui permet l'introduction de téléphones, de drogues et d'autres objets, suscite de vives inquiétudes au sein des forces de l'ordre.
Les enquêteurs de la gendarmerie de Loire-Atlantique ont mis un point d'honneur à démanteler ce réseau, révélant qu'un grand nombre de prisons, incluant celles de Nantes et Angers, étaient concernées. Le même homme est également associé à un incident survenu le 4 novembre à Angers, où il aurait volontairement dirigé son véhicule en direction d'un policier. Ce dernier a dû dégainer son arme en riposte, illustrant la gravité de la situation.
Des opérations d'interpellation ont été réalisées le 2 décembre par une équipe de gendarmes mobilisée pour ce faire. Parmi les suspects, deux autres individus, un homme et une femme, ont également été appréhendés, ce qui alimente le débat sur le phénomène croissant des drones utilisés pour des activités criminelles.
Les experts s'accordent à dire que cette nouvelle méthode de livraison pose un défi majeur aux autorités pénitentiaires. Frédéric Ségur, expert en sécurité, souligne que "les drones ouvrent un nouveau champ d'action pour les trafiquants, rendant les prisons plus vulnérables à l'introduction de produits illicites". Cela incite les autorités à agir rapidement pour contrer cette menace.
Les réactions publiques ne se sont pas fait attendre, certains appelant à une législation plus stricte pour encadrer l'utilisation des drones, tandis que d'autres s'inquiètent de l'impact sur la sécurité des agents pénitentiaires et des détenus dans ces établissements. La lutte contre ce type de criminalité semble plus que jamais une priorité pour les forces de l'ordre.







