Le 14 septembre 2024, une rixe éclate parmi un groupe de vendangeurs à Dénezé-sous-Doué, dans le Maine-et-Loire, sur fond d'alcool. Cette altercation, qui aurait pu rester banale, prend une tournure inquiétante lorsque l'un des participants, un homme de 53 ans, s'en prend à un autre en le frappant à mains nues, avant de s'emparer du rétroviseur d'une voiture pour l'utiliser comme arme. Les gendarmes, alertés par les cris, découvrent sur place un individu blessé, présentant une plaie au crâne et d'autres blessures.
Lors du procès qui a eu lieu au tribunal correctionnel de Saumur, le 18 décembre 2025, l'accusé a été condamné à une peine de prison ferme pour des violences aggravées. Un témoin de la scène a rapporté : "C'était un vrai chaos, la tension était palpable et l'alcool a clairement exacerbé la situation."
Cette affaire suscite des réactions au-delà de la région, certains experts en sociologie du comportement soulignant la montée des violences dans les milieux viticoles, souvent exacerbées par l'alcool et le stress de la saison des vendanges. Selon un rapport de France 3, ces élans de violence sont de plus en plus fréquents dans le secteur, où des conditions de travail déjà difficiles se heurtent parfois à des comportements imprévisibles.
La victime, quant à elle, évoque un sentiment de trahison et d'incompréhension face à une agression aussi soudaine. "Je n'aurais jamais pensé qu'une journée de travail pourrait se finir de cette manière," confie-t-il, estimant que des mesures devraient être prises pour assurer une sécurité accrue lors de ces périodes de forte affluence.







